Vu et à voir :
P. de Fenoÿl ne voulait pas être documentariste ou photojournaliste ni travailler sur commande. C’est de la photo sans événement. Sans événement mais qui offre le plaisir du contraste. En effet les oppositions de tons, marquées mais non heurtées, les trouées de lumière, le jeu abstrait du noir et du blanc se suffisent à eux-mêmes. L’accrochage passe sans transition d’une image du Tarn où le photographe s’était installé à un paysage toscan avec une ressemblance facile, évidente mais aussi parfois à un jeu d’ombre égyptien où il avait voyagé. Et on passe donc d’un paysage occitan ou italien à l’Egypte sans en être choqué. C’est la même poésie. L’élégance des lignes, traits d’ombre ou de lumière, leurs courbures ou leurs brisures enchantent : arbres délicatement inclinés, arches, colonnes, horizons…
Merci pour l’information ! C’est noté 😊