
La maison de la baronne, à Weehawken, met Manhattan à distance qui scintille dans le silence, de l’autre côté de l’Hudson River; la large vue pose une horizontale sous les verticales new yorkaises.
Pannonica de Koenigswater, née Rotschild, virée de plusieurs grands hôtels à force d’accueillir dans sa suite des musiciens trop noirs, trop drogués, trop paumés, trop géniaux, épuisés par cette vie de clubs et d’engagements nocturnes, s’était finalement installée au calme, à l’écart de Manhattan; mais toujours tout près du jazz.
Beaucoup sont venus là pour quelques heures ou quelques jours pour reprendre pied, la “skyline” sous le nez. Pannonica, dévorée par cette musique, est toujours là pour eux.
La “cathouse” est le refuge d’une centaine de chats et des jazzmen, ces “cats” de la nuit new yorkaise.
Le plus important des félins sur lesquels Nica veilla fût Monk. Thelonius, s’abimant dans la maladie, au fond de lui-même, gagné par le silence, finit par ne plus quitter la maison. Il y est mort. Restent la musique et quelques images.

Hello cousin ! Tu es dans le new jersey? So nice pictures !
Je suis à… Toulouse, Haute-Garonne ;o). Mais nous y étions en juillet dernier.
On y retourne quand ? New York is perfect and the pictures too !
Merci pour les photos et la musique: images et son
Bonne année à toi Sylvain et à tous les tiens
Très beau skyline pour sublimer le jazz et dresser un monument à l’inoubliable Monk.