Il semble que 2021 nous laissera encore languir quelque temps derrière nos fenêtres, c’est-à-dire, pour moi, face à Notre Dame d’Alet. En voici quelques vues de 2020 accompagnées de la langueur – un peu déprimée – de Pierre Reverdy.
Il semble que 2021 nous laissera encore languir quelque temps derrière nos fenêtres, c’est-à-dire, pour moi, face à Notre Dame d’Alet. En voici quelques vues de 2020 accompagnées de la langueur – un peu déprimée – de Pierre Reverdy.
Entendez ce bruit. Le sol est frappé. Le trottoir chante. Un passant. J’aurais peut-être pu. Comme je suis étonné par les passants. Je le suis même par un chapeau posé quelque part […]
Pierre Soulages est peintre. Il faut aller à Rodez, au musée Soulages, pour se rendre compte de l’effet provoqué par ses toiles. Uniformément noires, exposées sur des paroies sombres ou comme il y a quelques années lors de l’exposition “outrenoir en Europe”, “hors les murs”, suspendues sur câble : elles sont traversées de stries, de rainures, d’aplats…Continuer la lecture de « Noir c’est noir »
Photographier la rue n’est pas facile : une retenue naturelle s’impose souvent et parfois le passant se méfie, interpelle, prend la mouche. Mais, il suffit qu’un événement survienne et tout est plus simple. Continuer la lecture de « Défilés »
Le trombone, massif, coulisse sur “Basin Street Blues”, gentiment, un peu péniblement. Ca n’est pas très grave, Basin Street en a vu d’autres. La preuve en est que cet orchestre New Orleans entraîne sans peine les danseurs.
La Come, Bellegarde Sainte Marie, 2017
On arrive là-haut par un chemin à flanc de colline, on laisse la voiture dans un champ de blé fraîchement moissonné et le hangar de bois se dresse là, nous conviant à une mystérieuse fête, comme un parfum de grand Meaulnes…
“Heaven on earth, they call it Basin Street”, dit la chanson. Paradis sur terre, peut-être est-ce l’ambition de “Culture à la Come” qui propose dans un hangar à cidre, dans la pente de Bellegarde Sainte Marie, vue sur les Pyrénées, des concerts, une petite restauration et du cidre anglais pour le moment, les pommiers d’ici n’étant pas encore plus hauts que les piquets auxquels ils s’adossent.